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DOUCHES FRIVOLES[1]


SUR LES PETITS CHAPEAUX


Ah ! les petits chapeaux que voici, ah ! les petits chapeaux que voilà ! On dirait vraiment qu’ils se sont donné le mot de rencontre rue Sainte-Catherine. Non pas qu’ils manquent aux regards rue Saint-Laurent ou rue Notre-Dame. Mais Sainte-Catherine les exhibe avec une telle impudeur qu’ils frappent les yeux les plus distraits, les plus étrangers à cette vision-là, les plus lourds de larmes suspendues à des images lointaines. Ils nous crèvent avec leurs aigrettes effilées, nous blessent de leurs plumes-couteaux, et nous assomment de

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  1. Pour un cinéma de pacotille où l’on nous représenterait les hommes battant la majorité des femmes afin de les rendre délicieuses.