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DOUCHES ITALIENNES[1]
MADEMOISELLE ITALIE
Elle se tient droite et figée près de
l’orgue de Barbarie et elle a l’air de
reposer tant ses beaux yeux bruns
sont calmes, fixes et, on dirait, endormis,
quoique ouverts. Sur ce chemin
déclive de la rue Saint-Laurent,
elle apparaît semblable à une madone
effleurée de rêves malsains, triste de
tant d’infinis et revenue des chemins
qu’elle a sillonnés de ses pas livrés au
hasard.
Lasse et reposée de la nuit, le matin la saisit sur ses duperies oranges, l’enveloppe des sortilèges naturels :
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- ↑ Pour un cinéma napolitain où Poulbot consentirait à faire danser sur des cordes invisibles de petites Italiennes en papier mâché.