Page:Dugas - Psyché au cinéma, 1916.djvu/87

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Monde, qui voudra être assez bon pour nous permettre de parler une toute dernière fois ? Si on voulait !

Et cela pour n’être pas fou, pour ne pas mourir dans le fleuve ou sous un pistolet ; et cela afin que maman ne pleure pas, la pauvre maman qui donna au monde le plus enfant des enfants.

Parler ! Où est le mal ? Voyons ! On a tant souffert ! On a tant pleuré ! et plus que quiconque de la faim, du rire, de la joie, de la peur, des mots, et de tant de choses.

Parler ! Où est le mal ? Voyons ! On a tant souffert ! On a tant pleuré ! et plus que quiconque de la soif, de toutes les soifs, et de tant de choses, et du vide de toutes les choses !

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