Lune des orbites capables de remplir une telle condition[1] ; il suffit d’attribuer à cet astre des orbes agencés comme les orbes d’une planète supérieure, et d’entourer tous ces orbes d’une sphère creuse, concentrique au Monde ; cette sphère leur communiquera une rotation identique à celle que Ptolémée attribue au centre de l’excentrique.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/96/Le_Syst%C3%A8me_du_Monde%2C_tome_II%2C_fig_pag_93.png/350px-Le_Syst%C3%A8me_du_Monde%2C_tome_II%2C_fig_pag_93.png)
Telle est la combinaison d’orbes solides, contigus les uns aux autres, qui représenteront fidèlement, si on les anime de mouvements appropriés, le système astronomique de la Grande Syntaxe mathématique.
À parler plus exactement, il y faut encore introduire une complication.
L’ensemble des orbes qui donne à un astre errant le mouvement conféré en propre à cet astre par la Syntaxe participe, à son tour, au mouvement diurne. Ce mouvement, selon la doctrine des Hypothèses, n’est pas communiqué à cet ensemble par la première de toutes les sphères, par la sphère qui imprime le mouvement diurne au ciel des étoiles fixes. L’ensemble des orbes d’un astre
- ↑ Ptolémée, Op. laud., éd. cit., pp. 138-141.