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L’ASTRONOMIE LATINE AU MOYEN ÂGE

nale 1 ; c’est dans ce recueil qu’il nous a été donné d’étudier ces divers traités.

Ces traités portent sur toutes les parties dont se composait alors la Science des astres.

Voici, d’abord, les éléments de Cosmographie qu’on enseignait alors sous le nom de traité de la sphère* nous les trouvons sous ce titre 1 : « Incipit tractatus spere second um magniftcum mililem et domina m Andalonum. Amen. » L’étudiant qui avait achevé le Traité de la sphère s’initiait au système des excentriques et des épicycles par la lecture de la Théorie des planètes ; cette partie de F enseignement astronomique nous est ainsi annoncée 3 : « fncipit theorica planetarum secitndum dominum Andolo de nigro de Janua. » La connaissance des mouvements des astres, donnée parla Théorie des planètes, préparait à la connaissance des grandeurs do ces astres et des distances qui les séparent do la terre. Dans leurs Al Battant avaient exposé la

ces grandeurs et

5 suivre leur

le fait en un traité qu il développe avec prédilection, écrits astronomiques, Al Fergani, méthode (pii leur semblait propre à évaluer ces distances. Andalô Di Negro ne manque pas de exemple ; il

et que notre manuscrit présente en ces ternies * : « fneipit theorica distanliarum omnium sperarum, circulorum et planetarum a /erra et nmg ?u/n(/i ?ie earnm. »

Ce titre ne nous irait pas connaître le nom de l autrur ; mais un manuscrit de la Bibliothèque Nationale de Florence, plus explicite, ajoute : « composita a domino Andalode nigro de Janua ». L’exposé de l Astrommiie théorique se trouvant ainsi achevé, Andalô se tourne vers FAstronomie pratique ; deux parties la coinposent ; 1 une s’occupe de la fixation des canons et de la constiaiction des tables ; l’autre, de Fusage des instruments. Andalô Di Negro n’a pas, que nous sachions, composé de tables astronomiques ; i ! s’est contenté de rédiger des canons adaptés aux tables des

Profatius Judæus avait dressées pour le méridien de Montpellier3. Ces canons, en notre manuscrit, sont ainsi intitulés B : « fncip/znU 1. Bibliothèque Nationale, fonds latin, ms. n 2. Aïs. cil., fol. i, coh a, à fol. to, col, b, * Lavori inediti,8, pp.363-364.

3. Ms. cit., fol. 11, col. a, à fol. 43, col Lavori inediti, 4, pp 351-358.

4. Aïs. cil , fol. 85, coh a. à fol. 99, col. d. Lavori ioedili, 7, pp. 362-363.

5. Voir : Seconde partie, ch. V, g IX ; t. III, 6. Ms. cit-, fol. 69, col c, f

incomplet). Cf. B. Bûncümpagni, (Jp. taud.y planètes «pic, sous le nom le rabbin " 7272.

cr. b.

BONCOMl’AONI, O/A /<£«</.,

BONCOMPAGNI, O/A M.,

Boncompagni, faut/.,

pp. 3o8-3i2.

à fol. 843 col, tl (Le texte s’arrête là, mais est Lavori iaediti, io,pp. 365-367.

Cf. B.

Cf, B.

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