NOTE I
RELATIVE A LA SECONDE PAHTIE, CHAP1THE IV, § V (Tome 111, pj». 198-199).
SUR PL ATI i N DE TIVOIJ
lies traductions dues à Platon de Tivoli, une seule, avons-nous dit, est datée ; c’est celle du Liber embadorum composé par le manuscrit qui nous la conserve la donne /IV, //iww Sap/uir, die A J e/ws-
indication si précise correspond
est fausse.
Tivoli Taxait accompagnée d’un
Juif Savosorda : le
connue achevée « Wwn
déni mensis, hora ter lia. » Cette
au mois de juin 1116.
Or il se trouve que cette date
Nous avons dit que Platon de
ensemble de renseignements astronomiques sur 1rs positions occupées, au moment où il achevait sa traduction, par le Soleil, par la Lune et par 1rs cinq planètes ; nous avons reproduit ces renseignements. Ce sont eux qui ont permis à M. Charles IL llaskins 1 de fixer au 13 août 1145, cl non plus en juin 1116, T achèvement du travail de Platon,
L’année arabe correspondante était l’année 340 et non Tannée 310 ; il faut donc admettre que le scrihe auquel on doit le manuscrit dont nous avons parlé a écrit 1L au lieu de DXL. Semblables erreurs ne sont que trop fréquentes. Le temps où Platon de Tivoli traduisait se trouve ainsi rapproché du milieu du xnp siècle ; on peut supposer avec vrai se mbl ancc que la version du traité /Je scientia stellarwn composé par Al Battani vit le jour au voisinage de l’année 1140 ; peut-être donc fut-elle précédée par la traduction, donnée en 1131, du Liber in scientia aslrortnn et indicibus moluuni cndeslium, qu’avait écrit Al Fergani, L’honneur d’avoir, à la Chrétienté latine, révélé F Astronomie de Plolémée ne reviendrait plus, alors, à Platon de Tivoli, mais bien à Jean Hispanensis de Lima. i. Charles IL I Usions, 7Zte Translation a uf Huyo SancteUiensis | 77m ? 7lo/nanic lïerieu ? (Cambridge, Massachusetts), vol. H, i<ji i, p. 2 du tirage a part]. — CL G. Enestrôm, Biô/tof/ieca .Un//iezïiah’c(ïJ 3tp Folge, Bd. XI, pp. 332-333. DU HEM* — T. IV. 37
