Mais quand l’âge a fleuri dans nos âmes d’être homme et d’être époux,
Oh ! nous savons aimer
Avec un amour que rien ne peut briser.
Je suis le pur berger, le berger pur
Qui agrandi dans le sein de la nature.
Parmi les filles qui vont le dimanche à l’église,
Sache, je n’ai pas désiré de promise ;
Triste, seul toujours, et gardant mes troupeaux,
Je suis resté dans le désert des hauts plateaux,
Et jamais je n’avais connu d’émoi pareil
À celui qui maintenant en mon cœur s’éveille.
Femme ! c’est toi qui dans mon âme
Viens d’allumer l’ardence de cette flamme.
Femme ! je suis le berger juvénile
Qui descends des sommets d’éternel avril.
Femme ! entends ce que tout bas
Je te dis, je ne partirai pas.
Enfant, enfant, enfant, tu ne sais point
Combien je viens de loin,
Et que des choses mon âme est rassasiée.
Et combien lasse est mon errance au travers de l’humanité.
Temps
Du printemps,
Je vous connus !