Page:Dujardin - Poésies, 1913.djvu/115

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Ah ! que nul
N’ait les rires incrédules
Ni les hochements de tête ridicules !

Nous avons été ceux
Qui passent radieux
Sous la voûte des cieux.

Un jour cela se saura bien,
Ô femme, que je suis ton bien
Et que tu m’appartiens ;

Et, pour nous enivrer aux jours de joies et nous consoler des épreuves,
Moi, j’en garde de sûres preuves.





L’air joli et distingué,
En petit personnage bien élevé,

En petite nature vive,
En petite tête point craintive,
En petite âme toute sensitive,
À ma porte elle arrive.

Sous sa voilette baissée
Je reconnais ses yeux pleins de pensées.