Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
III
Celle-ci venait le soir,
Celle-là venait à la nuit noire…
Elle, elle vient le matin ;
Le matin, tout est argentin !
Le matin, tout est divin !
Celle-ci avait des robes roses,
Celle-là dans ses cheveux mettait des roses…
Elle, elle vient en bleu ;
Le bleu, c’est la couleur des cieux !
Celle-ci se parfumait d’iris,
Celle-là faisait venir du fond des oasis
Les arômes les plus exquis…
Elle, elle met du lilas ;
Ah ! qu’ils sont pleins d’appas.
Qu’ils sont délicats.
Qu’ils sont doux, les blancs lilas !