Page:Dujardin - Poésies, 1913.djvu/160

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Par delà le ravin qu’ont creusé les avalanches
Tu as vu, tu connais
Des femmes plus minces et plus blanches,
Avec des traits
Plus délicats et des attraits
Nouveaux et des grâces plus subtiles,
Parmi les villes
Où parfois tu t’égarais.

Tu les oublies !
Celle de ton hameau,
Celle à qui tu te lies
Et que tu suivras jusqu’au tombeau,
C’est elle, ô matelot,
La plus souriante et de toutes la plus jolie,
Et ta rêverie
N’a jamais su rien de plus beau.