Page:Dujardin - Poésies, 1913.djvu/48

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*

Et puis, tout à l’heure, vos doigts
Ouvriront l’ombrelle de soie,

Et l’éclat brûlant du soleil
Se fera doux et souriant à votre teint vermeil…

Prenez votre ombrelle,
jeune pastourelle.


*

Mais, quand sur les terrasses
S’arrêteront vos promenades lasses.

Vous laisserez sur vos lèvres muettes
Pendre et flotter votre claire voilette,

Et le voyageur
Puisera mieux à vos yeux sans rougeur
Un peu d’azur dont éclairer son front songeur.

Étoile,
Gardez votre voile.