Page:Dujardin - Poésies, 1913.djvu/66

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Pasteurs, joueurs de flûte, pleurez !
Chiens fidèles, ululez !
Gémissez, amis, et chantez
Dies irae !

Mettez un crêpe à vos chapeaux,
Gens ! chiens, baissez les museaux !
Et tous mêlez vos larmes aux
Eaux des ruisseaux !

Aux dents du loup il faut qu’on cède,
Et, quadrupède ou bipède,
À sa morsure on ne possède
Aucun remède.