Page:Dujardin - Poésies, 1913.djvu/98

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Moi la meilleure,
Moi celle d’ailleurs,

Celle dont tu t’hallucines,
Ma semblance divine
Sera le suprême régal de ta poitrine.





EN PLEIN RÊVE

lui


Ne crois pas que je t’aie oubliée,
Mon âme à ton âme est liée ;

Ne crois pas que jamais
D’autres traits
Effaceraient
Tes traits ;

Ne crois pas, ne crois pas
Qu’aucun glas
Étouffe la musique que tes lèvres en mes oreilles mirent là-bas.

Que de nulle fantasmagorie
Le réel de mon âme puisse être ébloui.