Page:Dujardin - Poésies, 1913.djvu/144

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Et vers l’élue
Il a penché son front vainqueur,
Demandant le baiser de bienvenue.

… Ainsi, tandis que mon lamentable cœur
Saigne et se déchire à vivre
Et se consume en sa langueur,

Tout à coup mon destin se délivre
Et toutes espérances ont leur retour.
Car voici que derrière le givre,

A l’horizon tout blanc de jour.
Dans l’infini resplendissant de ma fenêtre,
Ô toi, le Lohengrin de mon amour,

Femme, tu viens d’apparaître.