Page:Dulaure - Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, 1805.djvu/11

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du siècle présent et du pays pour lequel on écrit. Est-il permis de dire aujourd’hui, et parmi nous, sans crainte de blesser les convenances, ce qu’il était permis de dire et de faire autre-fois, et ce qui se fait encore maintenant chez certaines, nations éloignées de nous ? Faut-il franchir brusquement cet obstacle en bravant les bienséances, ou bien faut-il renoncer à l’histoire des mœurs, aux leçons et aux lumières qui en résultent ?

Il m’importe de fixer les idées sur ces questions indécises.

Ces deux partis sont extrêmes ; mais il est un terme moyen où, je dois m’arrêter. Il faut tout dire, parce que, pour faire connaître une matière à fond y il ne faut rien cacher ; mais il faut tout dire convenablement à nos mœurs ; mais, en disant tout, ne point heurter les formes reçues ; car la délicatesse extrême