Page:Dulaure - Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, 1805.djvu/135

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de la promesse qu’il avait faite au jeune Polymnus.

C’était par ces contes obscènes qui décèlent l’immoralité du temps auquel ils ont été inventés, que les prêtres amusaient le peuple et le trompaient sur le véritable motif de l’institution du Phallus ; comme si des mensonges orduriers devaient être plus profitables à la religion que des vérités simples, dont la connaissance était réservée aux seuls initiés des hautes classes.

Le scoliaste d’Aristophane attribue à une autre cause l’institution du Phallus en Grèce. Il raconte qu’un nommé Pégaze, ayant introduit