Page:Dulaure - Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, 1805.djvu/18

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entreprises, ne peuvent être que louables. Leurs résultats, ne fussent-ils que des erreurs, doivent encore mériter la reconnaissance publique, parce que ce n’est qu’en s’avançant au milieu du tourbillon d’erreurs qui la cachent, qu’on parvient à découvrir la vérité ; et des erreurs, bien reconnues, sont des pas de plus faits vers son sanctuaire.

Les difficultés nombreuses de la mythologie sont de nature à piquer la curiosité, à exercer l’esprit, à enflammer le courage des amateurs de l’antiquité, et de tous ceux qui voient avec inquiétude le voile qui couvre encore nos origines. J’essaie de lever un coin de ce voile, d’expliquer quelques difficultés, et de mettre au jour quelques vérités inconnues.

On connaissait l’existence, du Phallus, celle de Priape ; mais on ignorait leur origine. On savait que chez les