hez les nations où l’abondance des enfans
est pour leurs pères un moyen de richesse,
un titre de gloire ; où une progéniture nombreuse attire la considération et le respect, et où par conséquent l’impuissance des hommes
et la stérilité des femmes deviennent un opprobre
et sont regardées comme un signe
de la malédiction divine, l’acte par lequel
l’homme reproduit son semblable, et les
objets qui servent à cette reproduction, doivent
être en grand honneur. La continence,
bien loin d’être mise au rang des vertus, y
est considérée comme un attentat à la société.
C’est évidemment la nécessité d’accroître la
population qui a fait naître cette opinion,
laquelle a du s’altérer lorsque cette nécessité
fut moins sensible, puis devenir une source