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CHAPITRE XIII.


Du Culte du Phallus chez les Chrétiens du dix-huitième siècle.


Parmi les nombreuses antiquités qu’ont produites les fouilles faites en Toscane, dans la campagne de Rome, dans le royaume de Naples, etc., se trouve une grande quantité de Phallus, de Priapes, de toutes les espèces, de toutes les proportions, de toutes les formes. Il suffit, pour s’en convaincre, de parcourir les diverses galeries d’antiquités que renferment ces pays, et les grands recueils de gravures qui en représentent les principaux objets. Les italiens sont accoutumés à ces figures, qui sont indécentes pour tout autre peuple, et leur vue n’en est point blessée. D’ailleurs les nudités complètes en statues, en tableaux, se voyent par-tout à Rome et à Naples, dans les jardins, les vignes, les villas, dans les places publiques et jusque dans les églises.