Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CHAPITRE XVI.
Considérations générales sur les Divinités génératrices, et sur le Culte du Phallus.
l semble que l’union des deux sexes étant
suffisamment recommandée par la nature, et
provoquée par l’attrait du plaisir, il n’était
pas nécessaire que les lois civiles et religieuses
intervinssent pour en ordonner la pratique.
C’est cependant ce qui est arrivé chez diverses
nations de l’antiquité, et ce qui se maintient
encore chez plusieurs nations modernes : j’en
ai fourni des preuves nombreuses[1], et je
voudrais découvrir la source, le motif d’une
institution aussi étrangère à nos mœurs, et
qui paraît si contraire à la marche naturelle de
l’esprit humain.
Les hommes, dans l’enfance des sociétés ; étaient-ils donc tellement assaillis de besoins, tellement abrutis par la vie sauvage, tellement
- ↑ Voyez ci-dessus, chapitre 9, p. 158.