vant de m’engager dans l’historique du culte du Phallus chez différents peuples de la terre, il convient de fixer les idées sur celui qu’on rendait aux deux animaux qui lui ont donné la naissance, de faire connaître de quelle nature étaient les hommages religieux qu’on adressait au taureau et au bouc divins, archétypes du Phallus.
Les taureaux, adorés en Égypte sous différents noms, étaient, comme on l’a dit, l’image vivante du taureau céleste, figuré dans la division zodiacale où se trouvait l’équinoxe du printemps, et, par cette circonstance, ce signe du zodiaque était le symbole du soleil, qui, à cette époque de l’année, féconde la nature. On attribuait au taureau sacré, non seulement la faculté fécondante, mais le pouvoir de communiquer à l’espèce humaine cette même faculté.
Aussitôt qu’un des taureaux Apis était