Page:Dulaure - Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, 1805.djvu/6

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

bleau des opinions, des mœurs, des institutions correspondantes qui dirigeaient les différentes nations où ce culte a été en vigueur. On verra qu’entr’elles et lui il existe une harmonie : parfaite. Je traite aussi de toutes les divinités créées par le même motif adorées dans la même intention. J’établis leur source commune, leur filiation, leurs altérations diverses.

« Ce qui regarde les mœurs et les coutumes des peuples, dit Rollin, en fais connaître le génie et le caractère ; c’est ce qu’on peut appeler l’ame de l'histoire. » Ce sentiment n’a pas été généralement adopté par les historiens ; plusieurs, ont négligé de peindre les mœurs, et se sont plus particulièrement attachés aux événemens politiques. Je ne dirai cependant pas qu’ils ont écrit des histoires, sans ame ; mais en les privant de ce qui