du Grand-Nesle, la lui abandonne librement, et y renonce tout jamais pour lui et les siens. »
— Accepté, répondit le prévôt. Seulement s’il plaît au roi de vous reprendre ce qu’il m’a repris, et de donner à quelqu’autre ce qu’il vous a donné, il est bien entendu que je n’en suis pas responsable.
— Ouais ! dit Cellini, ceci doit cacher quelque mauvaise arrière-pensée, monsieur le prévôt. Mais, n’importe ; je saurai garder ce que j’ai conquis. Passons.
— À mon tour, dit le prévôt.
— C’est juste, reprit Cellini.
« — Art. 2, Benvenuto Cellini s’engage à ne faire aucune tentative sur le Petit-Nesle, qui est et demeure la propriété de Robert d’Estourville ; il y a plus, il n’essaiera pas même d’y pénétrer comme voisin et sous apparence amicale. »
— Soit, dit Benvenuto, quoique la clause soit peu obligeante ; seulement, si l’on m’ouvre la porte, il est bien entendu que je ne serai pas assez impoli pour refuser d’entrer.
— Je donnerai des ordres en conséquence, répondit le prévôt.
— Passons.
— Je continue,
« Art. 3. La première cour située entre le Grand et le Petit-Nesle sera commune aux deux propriétés. »
— C’est trop juste, dit Benvenuto, et vous me rendez