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Page:Dumas, Marie - Histoire de mes bêtes, 1878.djvu/57

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VIII

NOUVEAUX MÉFAITS DU POINTER PRITCHARD


À peine venais-je de vider le verre, que nous entendîmes des cris féroces.

— Ah ! voleur ! ah ! brigand ! ah ! misérable ! criait la voix de madame Vatrin dans la cuisine.

— Feu ! dit Michel.

Michel n’avait pas dit Feu ! que le verre de Vatrin était parti de tout ce que j’avais de force dans le biceps et dans le deltoïde.

On entendit un cri de douleur.

— Ah ! cette fois-ci, dit Michel en riant, monsieur ne t’a pas manqué, hein ?

— Qu’y a-t-il donc ? demanda Corrége.

— Je parie que c’est encore ce guerdin de Pritchard, dit Vatrin.

— Pariez, Vatrin, pariez ! vous gagnerez, lui dis-je en m’élançant dans la cour.

— Pourvu que ce ne soit pas le veau, s’écria Vatrin en pâlissant.