Je crains de le quitter.
Malheureuse ! tu l’aimes donc bien ?
Comme j’aime le jour, comme j’aime la vie, comme j’aime Dieu…
Mais c’est l’enfer… Viens !
Et mon enfant, mon pauvre enfant !
Malheureuse mère !
Le docteur l’élèvera.
Je reçois votre missioo du ciel, il sera mon fils.
Oh ! je ne veux pas me séparer de mon enfant ! On ne sépare pas une mère de son fils. Dieu le lui a donné pour qu’elle le nourrisse de son lait. Oh ! laissez-moi du moins emporter mon enfant !
Impossible !
J’appellerai au secours, mon père ; et tout ce qui aura un cœur me secourra, quand je dirai : Oh ! voyez, voyez, c’est une mère qui pleure pour qu’on lui laisse son enfant qu’elle a à peine vu, à peine embrassé.
Messieurs, aidez-moi.
Pitié ! pitié pour elle !
Laissez là cette jeune femme !
Oh ! mon père ! mon Robertson !
Ton Robertson !… Eh bien ! venez tous, et que tout le monde connaisse ton Robertson… À bas ce masque ! — (Il le lui arrache.) Regarde ! c’est…
Oh ! messieurs ! messieurs !
Silence ! au nom de votre fille et pour votre fille !
de voir son visage.)
Tu as raison ;… qu’elle seule te connaisse !… Cet homme…
Eh bien !
C’est le bourreau !
Ah !