Or, n’est-il pas assez prouvé que les parasites entraînent l’inflammation des organes qu’ils habitent, et ne sont-ils pas un des altérants des milieux ?
Il en est de même des effluves ; des miasmes et des virus qu’on considère aujourd’hui comme des organismes végétaux ou animaux qui vicient les différents milieux. Leurs germes pénètrent dans le sang et sont entraînés dans tout le corps, ou bien ils se localisent là où se trouvent les conditions propres à leur développement. Ils s’approprient les éléments nutritifs du sujet et suractivent le mouvement moléculaire pour que ces éléments soient mieux élaborés et puissent leur être plus favorables, car ils vivent en parasites sur les fibres ou les cellules. L’irritabilité étant suractivée et ne trouvant pas assez de matériaux en emprunte aux organismes élémentaires et elle se détruit ainsi elle-même.
Du reste, les faits chimiques prouvent que dans toutes ces maladies existent des phénomènes inflammatoires ou tout au moins de suractivité organique.
Donc les modifications des milieux n’ont que deux effets sur l’organisme.
PERTE DE L’IRRITABILITÉ. — L’irritabilité anime l’être vivant à la condition que les milieux restent invariables. Or, si l’un de ces milieux se modifie de telle façon qu’il devienne une force antagoniste de la force vitale, soit directement, soit par son effet dans l’organisme, la dernière est détruite et les éléments histologiques rentrent dans le domaine de la nature brute.