Page:Dumas - Filles, lorettes et courtisanes.djvu/119

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et les étagères de vieux Sèvres et chinoiseries de chez Gansberg, et la Lorette est ce qu’on appelle — chez elle.

Cette multiplication des Arthurs est une grande sécurité pour la Lorette. On ne se brouille pas d’un seul coup avec douze amants, comme on se brouille avec un seul : on se brouille avec un, avec deux ou avec trois même ; — mais cela ne fait qu’une baisse dans la recette, voilà tout ; — une gêne, — et non pas une ruine.

D’ailleurs la Lorette n’a pas assez d’amour dans le cœur pour un seul amant, — tandis que pour douze, elle en a tout ce qu’il en faut, — elle en a même de reste.

Or maintenant qu’on sait ce que c’est