Page:Dumas - Gabriel Lambert, Meline, 1844.djvu/127

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Un terrible aveu.


« Je continuai mes courses ; mais malgré moi je ne pus chasser de ma pensée ce que j’avais vu et entendu. Tout en conservant pour ce malheureux le dégoût moral et instinctif que j’ai avoué, je commençais à éprouver cette pitié physique, si l’on peut s’exprimer ainsi, que l’homme destiné à souffrir ressent pour tout être qui souffre.

« Je dînais en ville, et comme une partie