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LE FORÇAT.

il s’achemina vers le cabaret qui avait l’honneur de nous alimenter.

Pendant ce temps je jetai un coup d’œil sur le récalcitrant, dont la réponse médiocrement respectueuse n’amenait, à mon grand étonnement, aucune suite fâcheuse ; mais il avait la tête tournée de l’autre côté, et, comme il gardait cette position avec une persévérance qui semblait le résultat d’un parti pris, je ne pus le voir.

Cependant je le remarquai à ses cheveux blonds et à ses favoris roux… Je rentrai dans la bastide en me promettant de l’examiner dans un autre moment.

J’avoue que la curiosité que j’éprouvais à l’endroit de mon répondeur me fit hâter le déjeuner.

Je pressai Jadin, qui ne comprenait rien à mon impatience, et je revins au bord de la mer.

Nos nouveaux serviteurs n’étaient pas si avancés que nous. Du vin du fort Lamalgue, du pain blanc et du fromage formaient pour eux un extra auquel ils n’étaient point habitués, et ils prolongeaient leur repas en le savourant.