la reine, c’est une sainte femme, elle doit être contre la peine de mort !
« Adressez-vous au duc d’Orléans, tout le monde parle de son bon cœur. Il disait un jour, à ce qu’on m’a assuré, que s’il montait jamais sur le trône, il n’y aurait pas une seule exécution sous son règne.
« Si vous vous adressiez à lui au lieu de vous adresser au roi ?
« — Rassurez-vous, je ferai ce qu’il faudra faire.
« — Mais espérez-vous quelque chose au moins ?
« — La clémence du roi est grande, j’espère en elle.
« — Dieu vous entende ! s’écria-t-il en joignant les mains. Oh ! mon Dieu ! mon Dieu ! touchez le cœur de celui qui d’un mot peut me tuer ou me faire grâce.
« — Adieu, monsieur.
« — Adieu ? que dites-vous là ? ne reviendrez-vous point ?
« — Je reviendrai si j’ai réussi.
« — Oh ! dans l’un ou l’autre cas, que je vous revoie.
« Mon Dieu ! que deviendrais-je si je ne vous