et une jeune et jolie femme fit coquettement signe de la main à Olivier qu’elle désirait lui parler.
— Pardon, mon cher, il faut que je vous quitte.
— Pour longtemps ?
— Non, continuez de vous promener dans le corridor, et avant dix minutes je vous rejoins.
— À merveille.
Je continuai de me promener seul pendant le temps indiqué, et je me trouvais du côté opposé à celui où j’avais quitté Olivier, lorsque j’entendis tout à coup une grande rumeur, et que je vis les autres promeneurs se porter du côté où cette rumeur était née ; je m’avançai comme tout le monde, et je vis sortir d’un groupe Olivier qui, en m’apercevant, s’élança à mon bras en me disant :
— Venez, mon cher, sortons.
— Qu’y a-t-il donc ? demandai-je, et pourquoi êtes-vous si pâle ?
— Il y a que ce que j’avais prévu est arrivé, cet homme m’a insulté et il faut que je me batte avec lui ; mais venez vite chez moi ou chez vous, je vous conterai tout cela.