Page:Dumas - Histoire d’un casse-noisette, 1844.djvu/191

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trop adroit pour commettre de pareilles bévues, et je voudrais bien pouvoir marcher sur le bord des gouttières et sur la crête des toits avec autant d’adresse et de solidité que lui.

— Pas de chats dans la maison ! pas de chats ici ! s’écria la présidente, qui ne pouvait pas les souffrir.

— Mais, dit le président, attiré par le bruit, il y a quelque chose de bon à prendre dans ce qu’a dit M. Fritz : ce serait, au lieu d’un chat, d’employer des souricières.

— Pardieu ! s’écria Fritz, cela tombe à merveille, puisque c’est parrain Drosselmayer qui les a inventées.

Toute le monde se mit à rire, et, comme, après perquisitions faites dans la maison, il fut reconnu qu’il n’y existait aucun instrument de ce genre, on envoya chercher une excellente souricière chez parrain Drosselmayer, laquelle fut amorcée d’un morceau de lard, et tendue à l’endroit même où les souris avaient fait un si grand dégât la nuit précédente.