Page:Dumas - Histoire d’un casse-noisette, 1844.djvu/205

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de roses. Puis, le pas fini, ils disparurent tous dans un buisson.

— Pardonnez-moi, chère demoiselle Silberhaus, dit alors Casse-Noisette en tendant la main à Marie, pardonnez-moi de vous avoir offert un si chétif ballet ; mais ces marauds-là ne savent que répéter éternellement le même pas qu’ils ont déjà fait cent fois. Quant aux chasseurs, ils ont soufflé dans leurs cors comme des fainéants, et je vous réponds qu’ils auront affaire à moi. Mais laissons là ces drôles, et continuons la promenade, si elle vous plaît.

— J’ai cependant trouvé tout cela bien charmant, dit Marie se rendant à l’invitation de Casse-Noisette, et il me semble, mon cher monsieur Drosselmayer, que vous êtes injuste pour nos petits danseurs.

Casse-Noisette fit une moue qui voulait dire : « Nous verrons, et votre indulgence leur sera comptée. » Puis ils continuèrent leur chemin, et arrivèrent sur