blé tout à fait surnaturelle ; en général, je récolte chez ceux qui sont le plus en état de me faire cette offrande.
— Oh ! mon cher Monsieur, s’écria Carl, je suis le fermier le plus pauvre de tout le district ; j’ai une sœur à ma charge, et j’ai éprouvé de terribles et nombreuses pertes.
— Mais, enfin, vous êtes Carl Grippenhausen, n’est-ce pas ? dit le gnome.
— Oui, Monsieur, balbutia Carl.
— Ces énormes rangées de tas de blé, qui ressemblent à une petite ville, vous appartiennent-elles, oui ou non ? dit le gnome.
— Oui, Monsieur, répliqua encore Carl.
— Ce magnifique plant de navets et cette longue suite de terres labourables, ces beaux troupeaux et ce riche bétail qui couvrent le flanc de la montagne, sont aussi à vous, je crois ?
— Oui, Monsieur, dit Carl d’une voix tremblante,