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Napoleone fit un signe de tête qui voulait dire que ces deux noms ne lui étaient pas absolument inconnus.

— De ces deux hommes, continua l’étranger, l’un, Caïus Marius, représentait le parti populaire ; l’autre, Cornelius Sylla, représentait le parti aristocratique. C’était l’époque des luttes gigantesques : on ne se battait pas, comme aujourd’hui, homme contre homme, escouade contre escouade, compagnie contre compagnie, non ; un monde faisait la guerre à l’autre, un peuple se ruait sur un autre peuple. Or, deux peuples, les Cimbres et les Teutons, un million d’hommes à peu près, se ruaient contre le peuple romain. Ils venaient on ne savait d’où ; de pays ignorés que personne n’avait encore