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les capitaines en mettaient à tenir au complet leurs garnisons de soldats.

Plus d’une fois déjà nous avons entendu le voyageur parler du pardon qu’il venait solliciter à Rome ; plus d’une fois nous l’avons entendu mettre en doute l’application à son égard de la miséricorde divine, que l’on représente, cependant, comme infinie ; l’occasion était belle pour lui d’essayer de cette miséricorde de Dieu, et de demander ce pardon qu’il a permis aux ministres de son Église d’accorder. Certes, les moines qui étaient chargés de répandre la parole du Seigneur au milieu de ce monde de réprouvés devaient être habitués à de sombres confidences, et, à moins que l’absolution ― comme le voyageur l’avait, du reste, laissé entrevoir ― ne pût des-