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D’abord, en tête, paraissaient les cavaliers montés sur des chevaux numides, avec des housses de drap d’or ou de peaux de tigre. Quelques-uns continueront la promenade au pas ; ceux-là ont devant eux des coureurs en tunique courte, à la chaussure légère, au manteau roulé autour de l’épaule gauche, et dont les flancs sont contenus par une ceinture de cuir qu’ils serrent ou dénouent à volonté, selon que l’allure qu’ils sont forcés de prendre est plus ou moins rapide ; d’autres, comme s’ils se disputaient le prix de la course, franchiront en quelques minutes toute la longueur de la voie Appienne, lançant à la tête de leurs chevaux de magnifiques molosses aux colliers d’argent. Malheur à qui se trouve sur le chemin de cette