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Page:Dumas - Isaac Laquedem, 1853, tome 1.djvu/269

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Et ce fut par cette grâce du Seigneur que Salomon, effaçant la réputation des quatre fils de Mahol, les premiers poëtes du temps, composa trois mille paraboles, fit cinq mille cantiques, écrivit un livre gigantesque sur la création, comprenant les végétaux, depuis le cèdre qui s’épanouit au sommet du Liban jusqu’à l’hysope qui rampe aux gerçures des murailles ; décrivant les animaux des mers, des airs, des forêts et des montagnes, depuis le poisson qui fend les eaux les plus profondes de l’Océan jusqu’à l’aigle qui nage dans l’azur des cieux, et se perd dans les rayons éblouissants du soleil.

Beaucoup de ces livres, beaucoup de ces chants, beaucoup de ces paraboles nous sont inconnus, s’étant égarés sur une