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Il suivit la route qui mène de Genzano à la Riccia ; peu à peu, cette route se peupla de paysans et de paysannes faisant le même chemin que lui, — car il semblait, lui aussi, aller à Rome, et, comme eux, y aller dans le même but : celui de recevoir la grande bénédiction.
Cependant, contre l’habitude des pèlerins accomplissant le même pèlerinage, il ne parla à personne, et personne ne lui parla ; il marchait d’un pas plutôt rapide que lent, de ce pas égal qu’adoptent les voyageurs qui ont une longue route à faire, et dont la régularité indique l’homme qui, par des courses réitérées, a contracté une parfaite habitude de la marche.
À la Riccia, la plupart des paysans firent une halte, les uns saluant d’un