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Il est vrai que, de temps en temps, d’immenses excavations, ressemblant à des fouilles archéologiques, eussent pu faire croire à un observateur superficiel que monseigneur Napoleone Orsini était à la recherche de quelque merveille de l’art étrusque, grec ou romain ; mais, comme, parmi les débris tirés de ces fouilles, et à moitié ensevelis dans la terre amoncelée, se trouvaient des portions de statues, de bas-reliefs ou de chapiteaux qui eussent fait de nos jours la joie d’un Visconti ou d’un Canina, et que ces fragments restaient abandonnés et gisants, on pouvait penser avec juste raison que ces excavations avaient été faites dans un but un peu moins artistique, et dans une espérance un peu plus cupide.