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Page:Dumas - Isaac Laquedem, 1853, tome 2.djvu/212

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cela, est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et de consommer son ouvrage.

Puis, continuant de parler dans son langage figuré :

— Ne prétendez-vous pas, vous autres, dit-il, qu’il y a encore quatre mois d’ici à la moisson ? Eh bien, je vous dis, continua le Christ, montrant cette foule qui l’entourait, je vous dis : « Levez les yeux, regardez autour de vous, et vous verrez que le fruit est mûr, et la campagne prête à être moissonnée. »

Dès lors, la pensée de Jésus devint intelligible, même pour les Samaritains, et, comprenant que lui était le moissonneur, et qu’eux étaient la moisson, ils l’emmenèrent dans leur ville, c’est-à-dire à Sichem, et le Christ y resta deux