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prononcé contre elle ; ce qu’il y a de sublime en toi, c’est-à-dire la douleur, ils le nieront. Les sacrements de ton Église seront repoussés par eux comme des signes sensibles et, dès lors, sans efficacité ; et ce qu’il y a de curieux, c’est que ces adorateurs de la vérité et de l’esprit, comme ils s’appelleront eux-mêmes, s’appuieront sur ces paroles de ton Évangile : le jour vient, et il est déjà venu, où les hommes n’adoreront plus dieu à jérusalem ni sur la montagne, mais où ils adoreront mon père en esprit et en vérité. Sur la foi de cet oracle, ils rejetteront donc le culte et les cérémonies extérieurs. Qu’auront-ils, d’ailleurs, besoin des grandeurs dramatiques du temple romain, ces enfants de la Gascogne et de la Provence, pour lesquels