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de la montagne, le long des bords du ruisseau qui va se jeter dans le Cedron.
Jésus avait arrêté Pierre.
— Pierre, dit-il d’une voix douce mais impérative, remettez votre épée au fourreau ; car, je vous le dis, celui qui frappe de l’épée périra par l’épée !… Croyez-vous donc que, si je m’adressais à mon père, au lieu du secours terrestre que vous m’offrez, il ne m’enverrait pas une légion d’anges ? Mais non, je dois vider le calice que le Seigneur m’a donné à boire : comment les paroles de l’Écriture s’accompliraient-elles donc, si les choses qui se font ne se faisaient pas ?
En ce moment, les soldats s’emparèrent de lui ; mais Jésus leur dit doucement :