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chaient deux courroies qui se croisaient sur la poitrine, et qui étaient garnies de clous comme le collier et la ceinture. Puis, à ces courroies, à ce collier et à cette ceinture, ils nouèrent quatre cordes à l’aide desquelles, non-seulement ils tenaient Jésus garrotté, mais encore le tiraient à droite et à gauche, en bas, en haut, selon leur caprice.

Et à chaque secousse qu’ils donnaient les clous qui garnissaient courroies, collier et ceinture, et dont les pointes étaient tournées en dedans, déchiraient le corps de Jésus, et de toutes les piqûres faisaient jaillir le sang.

À la vue de ce terrible prélude du supplice que devait endurer leur maître, les apôtres, qui avaient toujours compté sur un miracle suprême, perdant tout