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Caïphe devina qu’il arrivait de la montagne des Oliviers.
— Eh bien ! demanda-t-il.
— Salut au grand prêtre et aux illustres seigneurs qui l’entourent ! dit le soldat ; je viens de Gethsemani, où quelque chose de terrible s’est passé sous mes yeux… Malchus est tué ! plusieurs de nos compagnons doivent être blessés ! mais, enfin, malgré le tremblement de la terre et le grondement de la foudre, Jésus, livré par Judas, a été arrêté.
Caïphe poussa un cri de joie.
— Arrêté ! Tu es sûr qu’il est arrêté ?
— Je l’ai vu se livrant lui-même aux soldats.
— Et nous l’amène-t-on ?
— C’est probable ; mais je ne puis