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Caïphe au secours d’Aben Adar sortait de la caserne, et marchait au pas de course vers la porte des Eaux, précédée et accompagnée de torches, chaque soldat tenant son épée à la main. Or, les commandements du chef, le bruit des pas, le froissement des boucliers contre les fourreaux des glaives, la flamme des torches qui s’augmentait de la rapidité de la marche, et laissait sur le chemin des vestiges ardents, tout cela acheva de tirer du sommeil ceux qui dormaient encore. Le mouvement qui s’était éveillé d’abord au pied de la forteresse, c’est-à-dire dans la partie la plus élevée de la ville, commença à déborder de la cité de David dans la ville inférieure, et gagna bientôt la seconde ville, et même Bazetha. On voyait des points s’illumi-