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Marie se traîna jusqu’aux barreaux de la fenêtre, et, les saisissant à pleines mains :
— Mon fils, dit-elle en tombant à genoux, mon fils, c’est moi ! c’est ta mère !
Jésus leva la tête, et, regardant tristement Marie :
— Je vous ai suivie des yeux, ma mère ; je sais tout ce que vous avez souffert quand vous vous êtes évanouie dans le faubourg d’Ophel ; quand vous avez entendu Caïphe prononcer mon arrêt ; enfin, quand, tout à l’heure, vous avez vu les ouvriers qui préparaient ma croix… Ô ma mère ! soyez bénie entre toutes les femmes pour les souffrances que vous avez éprouvées !
Marie, appuyant alors son visage