Page:Dumas - Isaac Laquedem, 1853, tome 3.djvu/262

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 260 —

Marie se traîna jusqu’aux barreaux de la fenêtre, et, les saisissant à pleines mains :

— Mon fils, dit-elle en tombant à genoux, mon fils, c’est moi ! c’est ta mère !

Jésus leva la tête, et, regardant tristement Marie :

— Je vous ai suivie des yeux, ma mère ; je sais tout ce que vous avez souffert quand vous vous êtes évanouie dans le faubourg d’Ophel ; quand vous avez entendu Caïphe prononcer mon arrêt ; enfin, quand, tout à l’heure, vous avez vu les ouvriers qui préparaient ma croix… Ô ma mère ! soyez bénie entre toutes les femmes pour les souffrances que vous avez éprouvées !

Marie, appuyant alors son visage