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été ajusté à la croix, afin, comme nous l’avons dit, que, le corps trouvant un appui, son poids ne déchirât point les mains, auxquelles, sans cela, il eût été suspendu. Mais, de ce côté aussi, soit que la mesure eût été mal prise, soit que les jambes en se retirant vers le corps, se fussent raccourcies par la torsion des nerfs, il se trouva que, de même que les bras avaient été trop courts, les jambes étaient trop courtes.

Les bourreaux entrèrent en fureur : c’était, selon eux, pour leur donner plus de peine que le patient refusait de s’allonger.

Ils se jetèrent sur lui pleins de rage, et, lui ayant lié les bras à la barre, et le torse à l’arbre de la croix, afin de ne pas déchirer les mains, ils tirèrent à