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deux mains enfoncées dans ses cheveux. Sa femme le regardait avec des yeux pleins d’angoisse.

Voici ce que chantait l’enfant :

« Quand j’aurai été soldat, soldat comme mon père, — je reviendrai à la maison avec une belle cuirasse à écailles, avec un beau casque doré, avec une belle épée tranchante, — quand j’aurai été soldat, soldat comme mon père !

» Quand j’aurai été marchand, marchand comme mon grand-père, — je reviendrai de Tyr et de Joppé, avec un grand sac de cuir plein de pièces d’or et d’argent, — quand j’aurai été marchand, marchand comme mon grand-père !

» Quand j’aurai été marin, marin comme mon aïeul, — je reviendrai de