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nous ne savons pas où ils l’ont mis !…
Mais Madeleine resta ; le saint amour qu’elle portait au Christ était si profond, qu’il n’y avait pas, dans son cœur, place pour un autre sentiment. Elle tomba à genoux, sanglotante et les bras tendus vers le sépulcre vide.
Alors, l’ange la regarda, et, d’une voix pleine de miséricorde :
— Pourquoi pleures-tu, femme ? lui demanda-t-il.
— Oh ! je pleure, dit Madeleine, incrédule aux paroles de l’ange, je pleure parce qu’ils ont enlevé le corps de mon Seigneur bien-aimé, et que je ne sais pas où ils l’ont mis.
Mais, en même temps, elle aperçut comme une lueur à côté d’elle, et, se